Encore une journée passée perdu dans mes pensées,
Où ton doux visage me guide, heureuse folie !
A force de me fréquenter, tu ne voudras que m'éviter :
Fuis donc, avant que je ne me réveille enfin, ma jolie.
Tu sais, c'est tellement dur de feindre,
De ne te montrer aucune attirance ;
Alors que cette flamme ne veut s'éteindre,
Et que les mots me viennent dès qu'à toi je pense.
Ouaip, depuis j’écris, je n'ai que ça à faire,
En me disant qu'en me lisant, peut-être, tu me comprendras.
Ouaip, je m'abandonne à mes mots, à défaut de me taire,
Même si je sens que, peu à peu, cela me perdra.
Après tout, pourrait-on trouver plus banal
Que d'exprimer ses sentiments au travers de ces quelques vers ?
Finalement, tout ne serai que plus bancal,
Je ferai mieux d'attendre, encore, et maintenant, j'espère.